Dans le Dictionnaire d'économie et de sciences sociales HATIER, le pouvoir est défini comme la capacité d'une personne ou d'un groupe à faire appliquer une décision par une ou plusieurs autres personnes, même contre leur gré.
Le mot pouvoir peut avoir plusieurs sens, mais il se traduit en majorité en tant que concept d'influence et d'autorité.
Max Weber, sociologue et économiste allemand du 20e siècle, est considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne. Dans Le Savant et le Politique de 1919, il écrit: « Le pouvoir politique, c'est le monopole de la violence légitime ».
Il s'agit d'identifier ce que cela implique concrètement. La violence légitime est la violence qui est reconnue comme nécessaire par tous au bon fonctionnement de la communauté. Si cette violence dite « légitime » n'était pas mise en place, chacun pourrait faire justice soi-même, la loi du plus fort ou encore du chacun pour soi régnerait probablement. Il n'est pas question, ici, de violence physique mais bel et bien d'une violence symbolique, comme dans le cas par exemple du redressement fiscal. C'est donc effectivement une possibilité de fixer des limites à ceux qui empièteraient sur les libertés des autres .
En effet, dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, il est formulé que « La liberté de chacun s'arrête là où commence celle d'autrui.. »
Est-il vraiment nécessaire de souligner que la République française telle que nous la connaissons aujourd'hui découle de ce texte fondateur?
Depuis la Révolution française de 1789, la France a cessé d'être une monarchie pour devenir une démocratie.
Abraham Lincoln, et Périclès avant lui, définissent la démocratie en ces termes: " La démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple."
Dans une démocratie l'ensemble des citoyens détient le pouvoir souverain et exprime sa volonté par le vote.
C'est le suffrage universel direct. C'est donc le peuple qui élit ses représentants, les personnes qui par la suite sont chargées de définir et d'imposer les différentes règles et lois.
On remarque néanmoins que, même si il est vrai que c'est le peuple qui choisit ceux qu'ils perçoivent comme les plus aptes à le représenter, certaines lois ont été votées malgré une opinion publique défavorable.
C'est le cas de l'abolition de la peine de mort. En effet, un sondage publié le lendemain du vote de la loi d'abolition du 9 octobre 1981 indiquait que 63% des français étaient pour le maintien de la peine de mort.
C'est le suffrage universel direct. C'est donc le peuple qui élit ses représentants, les personnes qui par la suite sont chargées de définir et d'imposer les différentes règles et lois.
On remarque néanmoins que, même si il est vrai que c'est le peuple qui choisit ceux qu'ils perçoivent comme les plus aptes à le représenter, certaines lois ont été votées malgré une opinion publique défavorable.
C'est le cas de l'abolition de la peine de mort. En effet, un sondage publié le lendemain du vote de la loi d'abolition du 9 octobre 1981 indiquait que 63% des français étaient pour le maintien de la peine de mort.
On distingue 3 types de domination politique distinctes, qui peuvent bien sûr se combiner.
- La domination traditionnelle
Elle repose sur la croyance que les personnes qui exercent le pouvoir sont pleinement légitimes,
De cette domination, ressortent trois caractéristiques:
- L'ancienneté: La tradition existe depuis longtemps.
- L'habitude: Les individus sont habitués à respecter la tradition, et veulent conserver l'ordre établi.
- L'héritage: Le titulaire du pouvoir est issu d'une lignée liée à l'exercice du pouvoir.
La domination traditionnelle est considérée comme la fusion de l'occulte et du pouvoir. Par exemple, dans les Royaumes Européens, le roi possède une légitimité divine.
- domination charismatique
Elle repose sur la soumission au caractère exemplaire, à la valeur exemplaire de la personne qui exerce le pouvoir. En raison de son comportement héroique, de son charisme, de l'admiration presque irrationnelle qu'un être suscite, ce dernier est considéré comme le dirigeant naturel de la société. C'est donc l'obéissance en la personne qui incarne le pouvoir, et non pas aux règles. Elle se carctérise par des conditions particulières d'arrivée au pouvoir, par exemple en tant de guerre, ou par un Coup d' Etat ainsi que par la subjectivité des critères de sélection du personnel administratif, qui doivent être dévoués au chef. Il y a une situation d'instabilité car le chef doit en permanence trouver le moyen de démontrer ses qualités, afin de légitimer sa position. Cela peut se faire par des victoires militaires, des plébiscites.. Lorsque ce dernier n'y parvient pas, c'est la chute du régime.
- domination légale ou rationnelle
Les règles sont adoptées de manière rationnelle. C'est-à-dire qu'elles sont approuvées par le peuple selon une procédure fixe et déterminée. Le détenteur du pouvoir est également soumis à ces règles. Ce type de domination repose sur la croyance en la légalité des règlements adoptés. Dans ce cas, le détenteur du pouvoir est perçu comme le plus compétent, le plus à même en fonction du travail qu'il fournir à gouverner.